Pour un regard non averti, la calligraphie chinoise peut apparaître bien austère et monotone. Comment s'expliquer l'intérêt et l'importance de la retranscription fastidieuse de signes, surtout pour une civilisation qui a inventé l'imprimerie ? Pourtant,...
Lire la suiteLa biographie de la poétesse Li Qingzhao (李清照) n'est pas seulement fascinante d'un point de vue individuel. Elle se fait aussi l'écho de la destinée collective. Depuis sa jeunesse émancipée, jusqu'à l'issue tragique de son histoire d'amour improbable,...
Lire la suiteLa quête d'immortalité traverse l'imaginaire chinois. Thème récurrent de la littérature et des représentations artistiques, elle est également au coeur de l'univers taoïste. Pourtant, loin de donner lieu à une approche uniforme, elle se traduit par des...
Lire la suiteAu cours de l’histoire de la civilisation chinoise, certains penseurs ont emprunté des chemins marginaux, privilégiant l’ermitage et le retrait, remettant à leur façon en cause le pouvoir des institutions. C’est notamment à l’occasion de périodes troublées...
Lire la suiteTout en constituant l’un des traits les plus originaux de la pensée chinoise, les discussions sur la place du vide et du non-existant sont aussi un point de divergence notable. Le vide au premier plan Il y a quatre ans, j’ai eu pour la première fois l’occasion...
Lire la suiteLa nature de l’être humain est en chinois principalement désignée par le caractère xing 性 (caractère qui associe la clé du « cœur », xin 忄, avec le caractère « vie », sheng 生). Mais, de façon plus générale, xing 性 désigne ce qui est inné, ce qui relève...
Lire la suiteAttentive à ce qui n’est encore qu’en germe ( ici ) , soucieuse de saisir l’opportunité et les circonstances favorables ( ici ) , préférant la résolution des problèmes concrets aux théories formelles ( ici ) , privilégiant l’efficacité de la suggestion...
Lire la suiteLa perspective d’un monde de transformations et de correspondances qui sert de socle commun à la pensée chinoise (voir ici ) n’a pas seulement nourri une conception singulière de la connaissance et de l'intervention humaine dans le cours des choses. Elle...
Lire la suiteL'affection pour les débouchés pratiques et le désintérêt pour les démonstrations formelles (sur ce point, voir ici ) s’accompagnent d’un goût de l’implicite prédominant dans la pensée chinoise [1] . Il est rarement nécessaire de tout dire ou tout montrer....
Lire la suiteLa pensée chinoise ancienne et classique se caractérise par sa dimension « relationniste » (sur ce point, voir ici) . Privilégiant les systèmes de correspondance et la mise en valeur des réseaux, elle refuse les oppositions définitives entre les différentes...
Lire la suiteLa pensée chinoise ancienne et classique ne conçoit rien qui échappe aux transformations et refuse la perspective d’une création ex nihilo (sur ce point voir ici ) . Elle laisse donc assez peu de place pour la discontinuité radicale, pour les ruptures,...
Lire la suiteLes différents enseignements de la pensée chinoise ont toujours accordé une importance toute particulière à la saisie du bon moment et des circonstances favorables. Cette importance résulte évidemment du socle commun sur lequel ces enseignements s'érigent...
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