汴京) est au début du XIIe siècle l'une des villes les plus peuplées du monde (plus d'un million d'habitants). Sa prospérité économique et culturelle permet le développement de nombreuses académies qui vont favoriser le renouveau du confucianisme.
Avertissement préalable : désolé, mais ce tableau n'apparaît pas de façon complète sur les portables et tablettes (toutes mes excuses pour ce désagrément).
Ce petit tableau chronologique est en évolution permanente. Il permet de situer l’apparition (et les conditions générales d’apparition) de quelques grands courants de pensée.
Attention, les * renvoient à des explications plus détaillées dans le glossaire (donc en général, il y a moins d’explications pour les noms auxquels sont accolés un *, ce qui signifie que la taille des explications dans le tableau n’est absolument pas révélatrice de l’importance de tel ou tel nom).
Autre précision, la plupart du temps, j’ai choisi la transcription du mandarin en pinyin (la plus répandue aujourd’hui). Dans quelques rares cas néanmoins (par exemple, pour taoïsme), je continue d’utiliser une ancienne transcription dans la mesure où elle est la plus populaire. Par ailleurs, j’ai choisi de mettre les caractères traditionnels dans la mesure où il s’agit de la pensée ancienne et classique.
Période générale |
Quelques auteurs, livres et courants notables dans l’histoire de la pensée chinoise |
Autres événements notables ayant eu des répercussions sur l’histoire de la pensée chinoise |
(1700-1046 av. J.-C.)
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Apparition (attestée par les traces archéologiques) d’une rationalité divinatoire. Sur l'influence de cette dernière sur la pensée chinoise, voir la dernière partie de cet article. |
Pratique de la scapulomancie : Inscriptions divinatoires sur des os d’animaux (nombre des caractères de la future écriture chinoise sont déjà visibles sur ces inscriptions). |
Dynastie des Zhou de l’ouest - (1045-771 av. J.-C.) |
Aux environs du VIII 8e av. J.-C., écriture du texte de base du Yijing* (易經), le Classique des changements (aussi appelé Livre des mutations). |
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Dynastie Zhou de l’est - 東周 dōngzhōu, 771-256 av. J.-C.
Période dite des « Printemps et Automnes » 春秋 chūnqiū (771 - 476 av. J.-C.)
Période dite des « Royaumes Combattants », 戰國 zhànguó (453-256 av. J.C.)
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De 771 à 221 av. J.-C. vont naître « Les cent écoles de pensée » (諸子百家 zhūzǐ bǎi jiā), c’est-à-dire en fait un très grand nombre de courants qui vont constituer un âge d’or de la pensée chinoise et former une tradition sans cesse commentée par la suite.
Confucius (Kongzi, 孔子)* 551-479 av. J.-C.
Mozi, 墨子 (479-381 av. J. -C.)*
Lie zi 列子*, ouvrage attribué par la tradition à l'auteur Lie Yukou 列圄寇 et datant (toujours d'après la tradition) du V siècle av. J.-C.*
Shang Yang 商鞅 (390-338 av. J.-C.), Réformateur partisan du légisme *
Zhuangzi 莊子 (IVe siècle av. J.-C.)*
Yang Zhu 楊朱 (370-319 av. J.-C.)*
Mencius (Mengzi 孟子 372-289 av. J.-C.)*
Xunzi (荀子, IIIe siècle av. J.-C.)*
Gongsun Long 公孫龍 (325-250 av. J. C.), l'un des principaux représentants de l’école des noms* (mingjia 名家)
Zou Yan 鄒衍(305-240 av. J. C.), l'un des auteurs à l'origine des théories de l’école du yin/yang et des 5 phases (wuxing), yinyang wuxing jia 陰陽五行家*
Rédaction du Guanzi (管子), une encyclopédie de textes représentant les idées et courants de l’Académie Jixia 稷下學宮*.
Entre 350 et 100 av. J.-C. : rédaction du Huangdi Nei Jing (黄帝内经) ou Classique interne de l'empereur Jaune, le plus ancien ouvrage connu de médecine chinoise traditionnelle.
250 av. J.C. : traces historiquement attestées du Daodejing道德經, attribué par la tradition à Laozi*. |
Durant les deux périodes des Zhou de l’est (« Printemps et automnes » et « royaumes combattants »), les guerres et crises vont faire rage. Ce chaos a certainement favorisé la volonté des intellectuels de réfléchir aux questions éthiques, sociales et politiques.
Durant cette période, les mathématiques et l’astronomie se développent (découverte chinoise de l’équivalent du théorème de Pythagore et compréhension de la périodicité des éclipses).
Au niveau des techniques, découverte de la fonte de fer et invention de l’arbalète. |
Dynastie Qin (221-206 av. J.C.)
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D’après le récit historique de Sima Qian (en partie remis en cause par les historiens actuels), entre 210 et 213 av. J.-C., Le premier empereur (Qin Shi Huang 秦始皇) aurait fait détruire de nombreux ouvrages à vocation intellectuelle, dont la plupart des « classiques »* (jing 經) et des livres des « cent écoles de pensée » qui n’étaient pas en accord avec le légisme. Cet événement est connu sous l’expression « incendie des livres et enterrement des lettrés » (焚書坑儒, fén shū kēng rú) étant donné, qu’en plus de l’autodafé, 460 lettrés confucéens auraient été enterrés vivants.
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Dynastie Han, 漢朝 han chao
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Durant les deux premiers siècles de la dynastie Han, on assiste à la pleine maturité du développement de l’école du yin-yang et des 5 phases (yinyang wuxing jia 陰陽五行家)*. La vision cosmologique proposée par cette école (tournant autour des concepts de qi, yin/yang et cinq phases - wuxing) servira ensuite de socle commun durant toute l’histoire de la pensée chinoise ancienne et classique.
Dong Zhongshu*, 董仲舒 (vers 195-115 av. J.-C.)
Sous le règne de Han Wudi (141-87 av. J.-C.), les cinq classiques* du canon confucéen sont fixés. Il s’agit du Livre des mutations (Yijing*), du Classique des Documents (Shujing 書經), du Classique des Odes (Shijing 詩經), du Livre des Rites (Liji 禮經) et de la Chronique des Printemps et des Automnes (Chunqiu 春秋).
Wang Chong 王充 (27-97 ? ap. J.C.)*
Zhang Daoling 張道陵 (34-156 de notre ère), que la tradition considère comme le fondateur de l'Ecole des cinq boisseaux de riz (wu tou mi dao 五斗米道), l’une des premières communautés religieuses taoïstes.
Introduction du bouddhisme* en chine (milieu du Ier siècle de notre ère).
Fondation du temple du cheval blanc (白馬寺, Báima Sì) à Luoyang : premier monastère bouddhiste en chine.
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126 av. J.-C. : ouverture de la route de la soie (sous le règne de l’empereur Han wudi 汉武帝 et grâce aux expéditions de Zhang Qian 张骞 ).
Invention attestée du premier gouvernail d'étambot.
L’empereur Han Wudi(漢武帝)(156-87 av. J.C.) fait du confucianisme la philosophie d'État officielle (à partir de 136 av. J.C.). Cela passa notamment par l’exclusion de tout corpus jugé non conforme au confucianisme.
Au Ier siècle de notre ère, première mention de l’attraction de l’aiguille par un aimant (principe au fondement de la boussole).
Autour du Ier siècle de notre ère, première apparition historiquement attestée du papier en chine.
En 132 de notre ère, Zhang Heng (張衡) invente le premier sismographe et construit pour la première fois en Chine un globe céleste rotatif. Le médecin Hua Tuo 华佗 (110–207) développe des méthodes d’anesthésie générale et des techniques complexes d’opération chirurgicale (ouverture abdominale notamment).
Durant la dynastie Han, apparition des premières porcelaines véritables.
184 ap. J.-C. : Révolte des « turbans jaunes » mené par Zhang Jiao (張角) fondateur de la secte taoïste Taipingdao 太平道) (« voie de la grande paix »).
La fin de la dynastie Han se traduit par un chaos politique et militaire se soldant par près de 40 millions de morts... |
Période des 3 royaumes, 三國 san guo (220-280) |
« Les sept sages de la forêt de bambous »* Zhú lín qī xián 竹林七賢
Wang Bi* 王弼 (226-249), fondateur de « l’étude du mystère » xuanxue玄學. |
La période de chaos politique favorise des écoles de pensée qui prônent le désengagement politique, le retrait de la vie sociale et la réflexion mystique.
263 : Le mathématicien Liu Hui 刘徽 publie un traité faisant la somme du savoir mathématique chinois. Dans ce traité, il présente la méthode dite « d’élimination de Gauss » (bien avant sa découverte par Gauss au XIXe siècle en Europe) et le principe de Cavalieri (plus de 1000 ans avant ce dernier). |
Dynastie Jin, 晉朝 jin chao (265-420)
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Guo Xiang (252 ?-312 ?) : penseur d’influence taoïste, éditeur et commentateur du Zhuangzi. Il s’opposera à Wang Bi* sur la conception du wu* 無 (l’ « il-n’y-a-pas »).
Période durant laquelle le bouddhisme commence à s’intégrer à la pensée chinoise, mais avec, dans un premier temps, une tentative d’utiliser les concepts du taoïsme pour exprimer les thèses bouddhistes.
Ge Hong (gé hóng葛洪)* 283-334, maître taoïste connu pour l’intérêt qu’il porte à la quête de l’immortalité taoïste (dans son ouvrages, le baopuzi 抱朴子, il expose les procédés pour achever cette quête).
De 401 à 413 (?) Le moine koutchéen Kumārajīva traduit en chinois de nombreux écrits bouddhistes dont les sûtras du Lotus et du Diamant. |
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Dynasties du Nord et du Sud, nan bei chao 南北朝 (420-589)
Dynastie Sui 隋朝 (581-618) |
La compréhension du bouddhisme se détache du rapport au taoïsme avec notamment l’accès aux grands travaux de traduction depuis le sanskrit vers le chinois classique. Au Ve, fondation de l’école bouddhiste dite de la terre pure* (Jinglu 净土, jōdo en japonais) : centrée sur la dévotion à Amithaba.
(milieu Ve / début VIe siècle) Bodhidharma (en chinois菩提达摩 pútídámó), premier patriarche du bouddhisme Chan.
VIe siècle : Fondation de l'école bouddhiste Tiantai* (天台,Tiān-tái) qui insiste sur l’idée que tout homme possède la nature de Bouddha et peut atteindre l’éveil sans passer par une longue ascèse.
Fàn Zhen (范縝, 450 - 515) : lettré confucéen qui s’oppose aux thèses bouddhistes de son époque affirmant la survie d’une forme d’esprit après la disparition du corps.
VIe siècle : Fondation de l’école bouddhiste huayan* qui, tout en reprenant l’idée que tout homme possède la nature de Bouddha en lui, met aussi l’accent sur l’interpénétration harmonieuse de tous les phénomènes de l’univers.
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446-458 première proscription à l’encontre des bouddhistes, lancée par l’empereur Taiwu (de confession taoïste).
Zu Chōngzhī 祖冲之 (429-500), mathématicien et astronome, il propose l’ancêtre du calcul intégral (plus de dix siècles avant l’occident) et calcule le nombre pi avec une précision de sept décimales (soit dix siècles avant que la même précision soit atteinte dans le monde arabe puis en occident).
Sur le plan des techniques militaires, les premières armes à feu apparaissent (il s’agit de lances à feu - huo qiang).
574-577 : second proscription anti-bouddhiste (et anti-taoïste) lancée par l’empereur Wudi.
Premières traces de papiers imprimés (à partir de planchettes de bois). |
dynastie des Tang, 唐朝 tang chao (618-907)
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Maturité du bouddhisme chinois avec notamment le plein épanouissement du bouddhisme Chan* (禪).
Hongren (弘忍, en japonais Daiman Konin) 601-674 : Cinquième patriarche du bouddhisme Chan.
Huìnéng (惠能 , Eno en japonais), 638- 713, sixième patriarche du Chan, considéré par une partie de la tradition comme le premier promoteur du « subitisme » (propre au « Chan du sud »), en opposition au « gradualisme » du Chan du nord.
Línjì Yìxuán (臨済義玄) (en japonais Rinzai Gigen), ?–866 : fondateur de l'école Linji* du bouddhisme chan (plus connue sous son nom japonais, école Rinzai).
Fondation de l'École Caodong* (曹洞宗 caodongzong, plus connue aujourd’hui sous son nom japonais : école sōtō) : l’une des principales écoles du bouddhisme chan (aujourd’hui majoritaire). |
Le moine XuanZang (玄奘) – 602-664 – part jusqu’en Inde pour ramener puis traduire le corpus bouddhiste (son voyage sera au coeur de l’un des ouvrages de littérature les plus connus en chine : Pérégrination vers l'ouest 西遊記 ).
Sous la dynastie Tang, importance de la route de la soie qui va favoriser la transmission des grandes découvertes chinoises, ainsi que l’importation de pensées et croyances étrangères : l'Islam et le Nestorianisme notamment (dès le VIIe /VIIIe siècle).
Durant le déclin de la dynastie Tang, troisième grande proscription anti-bouddhiste (dirigée également contre toutes les religions étrangères), lancée par l'empereur Tang Wuzong (règne 840-846).
Première apparition de la poudre à canon (la formule précise sera publiée sous la dynastie Song). |
Dynastie Song, 宋朝 song chao (960 - 1279) |
Zhang Boduan 張伯端 (983?-1081?), taoïste considéré comme le fondateur de l’École alchimique du Sud (et prônant l’union des trois enseignements : taoïsme, confucianisme, bouddhisme).
Grand renouveau du confucianisme : Shao Yong 邵雍 (1012-1077), Zhang Zai* 張載 (1020-1078), Cheng Hao (程顥, 1032-1085) Zhu Xi* 朱熹 (1130-1200) Tous des importants contributeurs au néoconfucianisme* |
L’époque des Song est considérée comme une période de grande créativité culturelle (mise en place définitive du système des concours de fonctionnaire), artistique (peinture, poésie) et technique (imprimerie, formule de la poudre à canon, boussole véritable, etc.).
Xe /XIe siècle : Introduction de la monnaie papier, invention du compas à aiguille magnétique, amélioration du télescope, invention de l’impression typographique, invention d’une horloge astronomique à force hydraulique.
Kaifeng (capitale des Song du nord, à l'époque connue sous le nom de Bianjing, 汴京) est au début du XIIe siècle l'une des villes les plus peuplées du monde (plus d'un million d'habitants). Sa prospérité économique et culturelle permet le développement de nombreuses académies qui vont favoriser le renouveau du confucianisme. |
Dynastie Yuan, 元朝 yuan chao (1271-1368) |
La prise de pouvoir d’une dynastie mongole est vécue comme un traumatisme pour les lettrés (qui sont mis à l’écart du pouvoir administratif et idéologique).
Le bouddhisme tibétain obtient les faveurs de Kubilaï Khan en 1269. |
Le pouvoir est détenu par une dynastie mongole fondée par Kubilaï Khan (la dynastie Yuan).
Marco Polo reste de nombreuses années en chine (1275-1291) au service de Kubilaï Khan.
Le mathématicien Yang Hui (vers 1238-1298) publie un traité proposant la méthode qui sera plus tard connue en Europe sous le nom de triangle de Pascal (XVIIe siècle).
Zhu shijie (1270-1330) publie un ouvrage (Miroir précieux des quatre éléments) portant l'algèbre chinoise à son niveau le plus haut (il expose notamment la méthode découverte en Europe au XIXe siècle sous le nom de méthode de Horner).
Shi Nai'an 施耐庵(1296 ? -1370 ?) écrit le roman Au bord de l'eau 水滸傳 (l’un des « quatre livres extraordinaires » de la littérature classique chinoise)
Luo Guanzhong (1330 ?-1400) écrit l’Histoire des Trois royaumes (三國演義, sān guó yǎnyì), l’un des « quatre livres extraordinaires » de la littérature classique chinoise.
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Dynastie Ming, ming chao明朝 (1368-1644)
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Wang Yangming* 王陽明 (1472-1529) : Néoconfucianiste dont l’oeuvre manifeste l’incompatibilité entre une certaine recherche spirituelle et la doctrine officielle du confucianisme d’État.
Li Zhi* 李贄 (1527-1602), l’un des penseurs les plus iconoclastes, critique de la tradition et du confucianisme officiel.
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1405-1433 : Expéditions maritimes de l’eunuque Zheng He (1371-1433) à travers l’océan indien, la mer rouge et jusqu’à l’actuel Kenya. Sa flotte comptait à son apogée 70 vaisseaux et près de 30000 hommes. Selon certains spécialistes, les vaisseaux les plus longs pouvaient atteindre plus de 130 mètres de long et 50 mètres de large.
Wu Cheng'en 吴承恩 (1500-1582) désigné par la tradition pour avoir écrit La pérégrination vers l'Ouest (西遊記), l’un des quatre livres extraordinaires de la littérature classique chinoise.
Dans la seconde moitié du XVIe siècle, écriture du Jin Ping Mei (金瓶梅), dont l’auteur reste incertain. C’est l’un des grands livres de la littérature classique chinoise.
Le déclin de la dynastie Ming favorise une critique de l’orthodoxie et du confucianisme officiel.
À partir de la fin du XVIe siècle : Arrivée des jésuites en Chine avec notamment Mattéo Ricci (reconnu de son vivant comme un lettré à la cour de l’empereur). Premier dialogue entre deux visions du monde parfois inconciliables. Ricci réalise un immense travail de traduction dans les deux sens (il décède en 1610). |
Dynastie Qing 清朝, qing chao (1644 – 1911)
Révolution de 1911 et fin de la dynastie des Qing |
Wang Fuzhi* (王夫之, 1619–1692), témoin malheureux de la chute de la dynastie Ming et auteur d’un puissant système de pensée.
Kang Youwei* 康有為 1858/1927 Important penseur politique partisan de réformes visant à moderniser la Chine et réorganiser l’État. Il propose également, à partir d'une relecture originale de Confucius, une philosophie progressiste et universaliste de l'histoire (orientée vers une société utopique). |
Cao Xueqin (曹雪芹), 1715-1764, écrit Le rêve dans le pavillon rouge (紅樓夢 Hóng lóu mèng), l’un des grands romans de la littérature classique chinoise.
Au XIXe siècle, la chine doit céder à l'extérieur devant la force militaire des puissances étrangères (Royaume-Uni, France, Allemagne, Russie, Etats-Unis, Japon) et faire face à l'intérieur à de nombreuses catastrophes naturelles et révoltes populaires (révolte des Taiping notamment). En moins d'un siècle, l'empire du milieu voit son statut passer de puissance continentale hégémonique à celui d'une nation ruinée et démantelée. Cette brusque humiliation se traduit par l’apparition de penseurs prônant des réformes importantes au niveau intellectuel et politique. |